Aurélie Langlais

Peut-on arrêter de mesurer continuellement ?

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Peut-on arrêter de mesurer continuellement ?


Selon quelle échelle d’ailleurs ?

 

NI PETIT NI GRAND

 
 

Vous ne faites pas de petits ou de grands pas, vous vivez une expansion ou une contraction.

Vous n’avez pas de petits ou de grands rêves, vous marchez vers eux.

Vous n’êtes pas meilleure ou pire que l’autre, car vous êtes votre propre valeur.

 

Quand j’arrête de juger, quand j’arrête de comparer, quand j’arrête de mesurer, je m’ouvre à plus vaste, parce que c’est ancré en moi, parce que c’est profond, c’est vrai.

 

Quand j’arrête de me disperser, quand j’arrête de regarder à l’extérieur, quand j’arrête de chercher, je sais, je trouve, j’écoute et je marche !

 

Alors, vous et moi, nous ne sommes ni petits ni grands. Nous sommes tout simplement vivants !

mental suractif

Un mental suractif ou quand votre tête prend le contrôle de votre vie

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Quand le mental prend le contrôle de votre vie, quand le mental se joue de vous, quand le mental resté activé sans se mettre en veille, où le repos peut-il s’installer ?

Le mental est un bel outil pour organiser notre vie quotidienne. Il nous permet comme un logiciel d’agencer notre journée. Mettre en ordre, réfléchir, concevoir, appliquer. Rien de mal dans tout cela. Le mental peut s’avérer un merveilleux outil pour vivre sa vie au mieux. Pourtant, il peut poser problème quand il a pris le dessus : il vous contrôle. Aucun répit, le mental pense tout le temps, il reste actif et ne vous permet pas de ressentir la vie, de la vivre.

Tout cela s’intensifie lorsque ce mental devient un moteur en surchauffe.

 

Le mental s’épuise, le corps ne suit plus. Vous vous dispersez, vous ne savez plus où donner de la tête. Où allez-vous ? Pour quelle(s) raison(s) ?

La question est posée : que faire ? Comment faire ?

méditation

Il est un outil incontournable depuis les temps anciens, c’est la méditation. Si on y regarde avec plus d’attention, la méditation est un exercice -d’abord – de concentration. Exercer son esprit à se concentrer pendant un temps donné sur un élément, un objet.

Quand j’observe les pratiques des autres et les miennes, il m’est d’avis que parfois la méditation ne peut pas encore aider. En effet, l’exercice de concentration assis en statique ne permet guère le calme de l’esprit. Ainsi, un cerveau qui se connecte toujours de la même manière de façon continue a parfois plus de difficultés à stopper son activité. On ne peut passer une voiture de la 5ème vitesse au point mort sans incident sur le moteur.

Et si on pratiquait la concentration en mouvement.

C’est ici qu’est le yoga. Il est le lien entre corps et esprit. Mais à travers un médiateur indéfectible : notre souffle. La respiration est et restera votre allié, vote baromètre. Quand vous observez votre respiration, vous vous connectez à votre météo intérieure. Votre respiration vous parle.

 
 

Alors jouons ! Votre souffle sera votre unique guide, votre métronome. Vous allez entrer dans la musique de votre corps. Vous allez coordonner souffle et mouvement.

 
 

Le fait d’associer respiration et mouvement vous donne accès à l’essentiel : le moment présent. Votre mental suit le souffle, il agit selon la rythmique.

 

Vous donnez comme consigne à votre cerveau d’observer et d’ajuster le mouvement au souffle. Vous êtes totalement dans l’inspiration du mouvement, dans l’inspiration du moment.

 
 

Vous pourrez même observer ces moments, que j’adore, ceux où l’on « ne respire pas » : entre les inspirations et les expirations, ces instants de rien, où tout est plein ,où tout est vide. Laissez-vous porter !

Cette pratique peut être une pratique éphémère, peut être une pratique quand on peut, quand on veut. Mais si l’on souhaite concrètement, réellement faire en sorte d’être en connexion avec le présent, ce sera difficile.

 

Si vous décidez de continuer sur le même chemin, vous aurez les mêmes résultats.

s'observer

Si vous décidez d’être le changement de votre vie, que vous en avez assez d’être mené par votre mental, d’avoir des pensées omniprésentes qui vous empêchent de vivre l’instant présent, si vous décidez de vivre et non de survivre, pratiquez avec régularité. Il n’est pas obligatoire de pratiquer durant des heures, mais la régularité d’un moment pris aura des effets indéniables.

 
 

Ainsi, votre pratique construit de nouveaux schémas, et vous mettez en place de nouvelles habitudes. Vous déprogrammez votre cerveau et le rebranchez pour de nouvelles options.

 

Fixez vos intentions, vos objectifs. Soyez concret. Ecrivez-les si vous le souhaitez ! En tout cas, c’est là où vous voulez aller. Mettez en place votre pratique et observez !

Je peux le faire maintenant ou je peux le faire plus tard. C’est à vous de voir !

 

Rien de culpabilisant mais ici il est plutôt question de prendre en main notre responsabilité.

La respiration est ce bouton qui permet de calmer le mental, de baisser le stress. Respirer plus lentement. Cela semble simple et facile. Mais en réalité on se fait rattraper assez rapidement.

Envisageons le yoga au quotidien. Quand vous marchez, êtes-vous conscient de votre respiration ? Vous pourriez vous amuser à revenir à vous. Ainsi, vous montez les marches, voyez combien de « marches » dure votre inspiration, de même pour l’expiration. Puis, faites en sorte de garder le rythme naturel de la respiration selon votre souffle. Finalement, allez jusqu’à initier le mouvement par la respiration. Vous inspirez, vous montez quelques marches, vous expirez et votre corps bouge. Observez ce moment où c’est votre respiration le moteur du mouvement et non plus un mouvement automatique.

méditer en montant des marches

Vous avez éteint le mode « pilote automatique » et vous êtes dans la conscience de votre respiration.

 

Vous êtes dans votre musique.

 

Vous créez votre rythme.

 

Vous dansez sur votre souffle.

la concentration ça s'apprend

Difficile de se concentrer ? Dispersion mentale ? Venez apprendre à vous concentrer …

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Avant de se mettre au travail, avant de créer, avant de se lancer, il est mieux d’être centré pour avoir une action juste et efficace. Nous risquons autrement longueurs et improductivité. On a déjà eu ces moments où l’on travaille des heures sans en sortir quelque chose de pertinent.

 
 

En effet, il y a une différence entre travailler fort et travailler juste.

manque de concentration

Je suis d’avis qu’un cerveau fonctionnera bien seulement si le corps est apte à être fort et agile. Je ne parle ici ni souplesse ni de grand écart ! Mais il est plutôt question d’être bien dans ses baskets.

 
 

La dispersion s’observe et se calme peu à peu grâce à un outil indéniable que nous avons constamment dans notre poche : la RESPIRATION.

Dans cette video, vous aurez la chance d’être dans ma salle de classe pour comprendre et pratiquer la respiration alternée, que le yoga aime tout particulièrement. Je ne vous guiderai pas dans une respiration alternée avec l’ouverture et la fermeture des narines par vos doigts. Ce sera une respiration visualisée.

Ainsi, vous pratiquez où vous voulez et vous pourrez

CONNECTER VOTRE CERVEAU DROIT ET VOTRE CERVEAU GAUCHE


travail au bureau

Du Latin au Yoga, il n’y a qu’un pas

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Yoga en classe

Au début de ma carrière de prof de Lettres Classiques, j’enseignais également la danse, le hip hop, dans mon établissement.

Enseigner le corps et enseigner dans une autre salle (celle des profs d’EPS ! ) m’ont permis de saisir des processus d’apprentissage du côté de l’élève mais également du mien.

Je trouve que le corps est une magnifique opportunité de progression, de support de connaissance.

Je me souviens encore avoir enseigné les expansions du nom en faisant la vague avec mes bras: la tentacule épithète 😂.

 

L’élève bouge dans son corps et son cerveau est en action: il n’est pas celui qui écoute une quelconque voix mais il devient acteur de son apprentissage. L’information s’intègre littéralement en lui.

Et quand on associe l’élève dans la compréhension de son corps et de son cerveau, celui-ci met en place les éléments de manière consciente: la meta-cognition.

Travail de groupe

Au fur et à mesure, j’ai mis en place mes pratiques personnelles de méditation, de yoga en classe. J’ai pu mettre en application mes lectures sur les neurosciences, mettre en application les Yamas et Niyamas du Yoga.

solidarité

Quoi de mieux que d’envisager le contentement et la non-violence en classe, tout cela saupoudré de Tamas: l’effort joyeux !

Je vous mets en lien un article écrit sur le site de mon établissement scolaire que j’ai eu la chance d’intégrer en septembre 2017.

Merci à tout le personnel et à mes élèves !

https://www.aconti.fr/actu-agendas/l-actualite/89-le-yoga-dans-nos-classes

 

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